Le temps des discours est révolu, l’heure est désormais aux actes. Cet appel, traditionnellement adressé aux entreprises, et de manière plus aigüe encore à la puissance publique, apostrophe désormais l’ensemble des citoyens qui n’ont jamais eu à leur disposition autant de clés et d’outils pour agir sur leur environnement et leur avenir.

Selon le baromètre santé, en 2005, un tiers des français de 15-64 ans déclare avoir déjà consommé au moins une drogue illicite au cours de sa vie. La drogue est, d’après l’observatoire européen des drogues et de la toxicomanie (OEDT [1]) « un produit naturel ou synthétique, ayant un pouvoir nocif d’abus ou de dépendance, consommé en vue de modifi er l’état de conscience et dont l’usage peut être légale ou non ». Plus récemment, l’OMS estimait qu’en 2012, 315 millions d’individus, ou presque 7% de la population mondiale utilisaient ces drogues illicites [2].
En Guadeloupe 2 , nous sommes tous témoins du nombre sans cesse croissant des usagers victimes de ces addictions : des jeunes dont l’avenir est fortement compromis, des familles brisées, sans oublier la violence qui y est associée. Le cannabis et le crack sont les 1ers produits à l’origine d’une prise en charge. La consommation du cannabis arrive en tête sur le plan national, c’est ce que révèle l’OEDT et les médias ne cessent de faire état des interventions des forces de l’ordre pour interpeller
les bénéfi ciaires de cette économie souterraine...


[1Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies

[2UNODC, World Drug Report 2013 (United Nation publication) :http://www.unodc.org

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